les risques auditifs dans les loisirs

 

     

 

 

  • 29 Mars 2000- Summum de Grenoble - Concert de Ben Harper - 6 spectateurs se retrouvent devant le médecin, audition gravement lésée - 3 sont hospitalisés - l'un d'eux a déposé une plainte. C'est le dernier épisode.
  • Souvenez-vous: Madonna à Lausanne - Juin 1990 - 117 dB mesurés à la console - 30 hospitalisations pour troubles auditifs!
  • U2 Marseille Juillet 1993 - 1 spectateur devenu totalement sourd - Dépôt de plainte contre les organisateurs - 250 000 francs de dommages et intérêts - et une surdité pour la vie!

    Alors, on bouge ou on continue?

 
 

D'autres chiffres? 24% des jeunes de 18 à 20 ans présentent des déficits auditifs significatifs. Ils étaient 12% en 1982, 22% en 1992. En cause: dans 85% des cas, l'écoute de musique à fort niveau.

Alors, on continue ou on réagit??

Heureusement, il y a des infos plus réjouissantes: depuis 2000, pour les Techno-Parades, les organisateurs se concertent pour que le niveau sonore des chars ne dépassent pas 95 dB.

Bravo les technoïdes !!

 

Les musiciens, d.j.'s ou amateurs de musiques actuelles ne sont pas les seuls concernés. Les musiciens classiques aussi peuvent être victimes d'atteintes auditives importantes.
28% des étudiants du Conservatoire Supérieur de Musique de Lyon présentent des pertes auditives, notamment les pratiquants de cuivres et de percussions. (Enquête du docteur Koang, Avril 1998 à Janvier 2000)

Mais 17% d'entre eux seulement le reconnaissent. La prise de conscience est-elle si difficile ?
Et qu'en est-il des professeurs ??...

 

 

 

Pour réagir, informons d'abord !
Mais le public concerné, c'est-à-dire essentiellement les jeunes, a des attentes bien particulières. L'expérience a prouvé qu'un discours émanant d'une "autorité" médicale ou scientifique ne suffit pas. De la même manière, se contenter d'alerter en demandant une baisse des niveaux sonores sera assez mal perçu. Un musicien, à l'inverse, sera d'autant mieux écouté que son propos, son vocabulaire, son attention, seront ceux de son auditoire. Ainsi, il n'est pas question de réduire simplement les niveaux sonores mais plutôt de voir comment on peut continuer à se faire plaisir sans danger.

C'est le sens des sessions que nous proposons, dirigées par Jean Louis Beaumier, musicien, formateur et intervenant en psycho-acoustique, en partenariat avec le CIDB, Centre d'Information et de Documentation sur le Bruit.

EXEMPLE DE PROGRAMME

  • le point sur la situation
  • notions de physique, unités de mesure
  • les mesures de bruit
  • la chaîne auditive, physiologie et fonctionnement
  • sensibilisation au suivi audiométrique personnel
  • les situations à risque
  • les conséquences des surniveaux
  • les réponses à apporter selon votre situation: musicien, sonorisateur, organisateur de concerts, responsable de salle,...

Participation possible d'un médecin avec exemples de bilan audiométrique.

La prévention vous intéresse? Contactez-nous!